Historique du Parti

Créé en 330 par Samantha-Joséphine Grimaldi, le parti Conservateur défend alors majoritairement l'idée d'une Monarchie absolue et d'une Cour orientée uniquement sur le protocole et le festif. La première campagne législative en 332 voit la candidature de Samantha-Joséphine qui n'arrive qu'en 3 ème position sur les 4 partis en lisse avec 19% des voix. Ce score ne lui permet pas d'accéder au second tour qui se déroulera alors entre un Libéral et un Démocrate. La victoire des Démocrates amène le parti Conservateur à œuvrer dans l'opposition, ce à quoi s'emploiera avec ardeur Samantha-Joséphine soutenue par Louis-Philippe Bavière (ancien Ministre de la Justice de 326 à 332) puis rejoints par Olivier Bonaparte. Ce sera ce dernier qui portera les couleurs du parti lors des élections de 344, mais là encore le parti ne parvient pas au second tour malgré sa deuxième place avec 28% des suffrages… Les Démocrates remportent alors l'élection au premier tour avec 60%.

En 354, le parti marque un tournant avec l'exil ou le décès de ses principaux leaders. C'est alors Stéphan-Alexandre Romanov qui reprend le parti qu'il nomme Néo-Conservateur, défendant les valeurs démocratiques, il propose de créer un Parlement et s'oppose aux volontés républicaines de la Gauche. Sa victoire aux Législatives en 356 avec 50% des suffrages lui permet de composer le premier Gouvernement de Droite de l'Histoire Neustrienne. Il s'allie alors aux Libéraux et réalise son programme de rigueur mais aussi parlementaire et de communication avec un Site Internet et les campagnes dans la Presse, il met aussi en place le Bulletin. Il défend la Monarchie au cours d'un référendum qu'il gagne avec 90% des suffrages et accompagne le pouvoir autoritaire de Régis-Emmanuelle 1 ère . L'attentat régicide de 364 va hélas affaiblir le parti qui enregistrera son plus mauvais score en 368 avec seulement 14% des suffrages réalisés par Paul Kent qui après avoir été Ministre de la Culture de Romanov sera Ministre du Gouvernement Libéral de Thomassine Bénévan. Le MDC va alors entrer dans une période sombre supportant tant bien que mal, la guerre puis la crise avant de renaître sous l'impulsion d'Alexy Borghèse. Triple Secrétaire d'état du Gouvernement Bénévan à partir de 374, Alexy Borghèse va annoncer la rupture avec le Chamarandisme.

En 380, la campagne Souverainiste est soutenue par le MDC mais aussi l'AT et le MPN. Si les présidentielles sont défendues par l'Empereur Ronan 1 er , la campagne souverainiste des législatives a pour tête de file, Alexy Borghèse et le MDC. Le MDC remporte un succès historique avec 69% des voix et 70% des sièges ! Borghèse devient Premier Ministre : elle met fin à la Charte Fédéraliste et les dérives présidentielles, met en place la IVème Constitution (toujours en place actuellement), organise un calendrier culturel riche et renouvelé, structure et redresse l'économie, enclenche le processus d'indépendance de la Justice, développe la communication Internet et presse, démocratise et structure les institutions neustriennes, restaure le patrimoine et la Monarchie dans ses fastes. Sa législature sera considérée comme la plus exceptionnelle de toutes : une économie multipliée par 10, une hausse démographique multipliée par 3, des thèmes multipliée par 3, de nombreuses créations d'entreprises, un débat parlementaire constructif, une Justice efficace, une visibilité honnête. En vrac, elle est l'auteur des Pairies, du Sénat, de la Chambre du Commerce et d'Activité, du Barreau, du Rectorat de Chavagnes, du Festival de Lutèce, de la Love Party, du Tournoi de Lutèce, des Couriades, elle réalise le Festival de Lutèce, créé l'Académie des Arts et des Lettres et tant d'autres concepts ludiques, festifs, institutionnels, pénaux, économiques, artistiques. Son bilan lui permet de remporter les élections suivantes de 392 aux côtés de François Dorléac qui lui succède en tant que Premier Ministre dès 392. Le MDC reste majoritaire avec 59% des voix et 63% des sièges. Le Gouvernement Dorléac constitué de Dorléac et Borghèse va poursuivre son œuvre en y ajoutant la création d'une Police et d'une Education Nationale mais aussi de nouveaux concepts tels que le TAN 10, la mise en circulation de billets ou l'accompagnement de projets parlementaires tels que le Conseil des Intrigues. Là encore, la législature enregistre des résultats impressionnants et notamment lors des sondages qui place ce Gouvernement comme le meilleur de toute l'histoire neustrienne.

Là où le MDC va battre un record c'est en remportant la Chancellerie une troisième législature consécutive. La campagne de 404 est marquée par une alliance l'ADS composée du MDC et de l'AT sous l'égide de Cheikh Beauharnais. Ce jeune neustrien se présente aux suffrages aidé d'un bilan fort mais aussi d'une campagne agressive sur le domaine de l'Ouverture. L'ADS remportera une nouvelle fois les élections avec 47% des voix l'obligeant à former un Gouvernement d'alliance avec les Libéraux.

La législature Beauharnais sera celle de toutes les extravagances et aussi la fin de l'euphorie : affairisme politique, scandales politico-judiciaire, débauche de concepts culturels et festifs, dépenses excessives, coups d'éclats… Cheikh Beauharnais dépassé par l'ampleur de la tâche se verra obligé de laisser gouverner Alexy Borghèse à partir de 409 et jusque la fin de la législature.

En 416, après 36 ans de Chancellerie conservatrice, le MDC passe la main au CAL même si Jérôme Bencheikh, le fils aîné de Borghèse réussit à maintenir le MDC à la deuxième place de l'échiquier politique avec 33% des suffrages. Appelés au Gouvernement par les Libéraux, les Conservateurs occupent alors les Ministères des Finances et des Affaires Sociales par l'entremise d'Alexy Borghèse. Sous son impulsion, c'est la création des Régions et la modification du mode électif du Sénat qui sont mis en place, c'est aussi la baisse des impôts sur les entreprises.

En 428, Borghèse prend sa retraite et c'est Isabeau Capet qui lui succède à la tête du parti. La politique capétienne va marquer un tournant au sein du MDC, renouant en partie avec le Chamarandisme mais se voulant volontiers héritier du Borghésisme. Cette alliance des deux courants va porter le MDC de nouveau au pouvoir avec 33% des suffrages. Isabeau Capet devient Premier Ministre d'une coalition composée de Conservateurs et de Centristes. Hélas, la méthode du secret de Capet et son déni du débat parlementaire conduit le Gouvernement vers une motion de censure déposée conjointement par le CAL et le MPN et approuvée par Borghèse, elle même. Renversé après à peine un an de pouvoir, Isabeau Capet se retire du MDC qui rentre dans l'opposition après 73 ans de participation gouvernementale. Le parti exsangue a perdu la majeure partie de ses membres. Seul François Dorléac qui avait pourtant annoncé son intention de rejoindre l'AT conserve la direction du MDC.

En 432, Estéban Phongin, après avoir quitté le MDC en 429 suite aux dérives capétiennes, rejoint François Dorléac au sein des Conservateurs. Gouverneur de Westphalie réélu, devenu Sénateur en 431, il accède à la Présidence du Groupe MDC au Parlement en 432. Phongin et Dorléac reconstruisent ensemble le MDC. C'est en 435 que Phongin devient Président du MDC tandis que Dorléac prend la direction de l'AT. Ensemble, les deux partis recomposent l'alliance de 404 sous l'égide d'Isis Valois. L'ADS entreprend dès lors une reconquête du pouvoir avec un programme alliant conservatisme et traditionalisme sous une étiquette souverainiste. La campagne de 440 sera la réconciliation du Chamarandisme et du Borghésisme. Le premier pour le calendrier culturel édulcoré et festif, le second pour la communication efficace, la démocratie et les deux autour d'une économie rigoureuse et ambitieuse. L'avenir nous dira si le pari de l'ADS sera réussi.